« Montaigu », petite rando à Langy, jeudi 2 déc. 2021 (22 photos)

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Après notre départ de la mairie, nous passons par l’église. Très intéressant bâtiment d’origine romane et qui a la particularité d’être entouré d’herbe sur tous les côtés.
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La façade de l’église est très sobre... Un peu  »motus et bouche cousue »… Le message est à l’intérieur ! 😉
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Ensuite, un petit détour par le lavoir s’impose… C’est un lavoir à toiture en forme de U et en impluvium, c’est-à-dire avec la pente tournée vers l’intérieur et dont l’eau de pluie s’écoule donc dans le bassin. Ceci a l’avantage de compléter l’approvisionnement en eau, car la source est peut-être sujette à forte variations.
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Dans l’eau du bassin, il y a quelques petites carpes koï. En notre présence, elle se dissimulent volontiers sous ls algues… On doit alors chercher des yeux, scruter, changer d’angle, pour les voir. Marie y met les grands moyens et bouge les algues avec le râteau à nettoyer…
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Tout le parcours se trouve dans le territoire de la Forterre. Un secteur alternant relief vallonné -sur son pourtours- et en son centre une plaine à la terre riche et humide où se pratiquent les cultures intensives.
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La pluie du matin, en partant vers l’Est comme il se doit lorsqu’il y a du vent, a cédée la place à un temps variable où les éclaircies donnent de beaux moments de soleil et un ciel d’un plaisant relief.
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Nous arrivons à Le village de Montaigu-le-Blin est dans une sorte de cuvette formé par des buttes (ou  »tureaux ») située côté Est (surmonté d’un ancien château-fort qui a dû succéder à une motte qui fut sans doute l’origine de l’implantation humaine ici) Sud et Ouest. C’est par le chemin traversant la large butte boisée de l’Ouest que nous arrivons dans le village, y trouvant de suite la petite église dénuée de clocher (la façade d’entrée y fait office de clocher à peigne, comme on l’entrevoit sur cette photo) et quelques belles maisons bourgeoises.
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De Montaigu-le-Blin est fameuse la grande place enherbée et arborée, si agréable en été et bordé de divers édifices importants dans la vie locale : château de la Boulaize, mairie, restaurants, salle des fêtes.
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Le témoignage d’une presse active depuis longtemps disparue… Le petit Journal auquel collaborèrent des auteurs connus, eut -le temps d’une vie humaine- un destin singulier lié aux aventures politiques du moment.
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Sans doute une ancienne boutique, dont la façade a été joliment préservée. A remarquer, la forme générale en structure symétrique à deux entrées et la lettre P majuscule en haut-relief sur chacune des pierres de support des 3 poutres verticales supportant le linteau.
On peut encore voir des centaines des boutiques de ce genre, à la façade encore intacte mais flétrie par manque d’entretien car fermées depuis longtemps. Cela dans des bourgs et petites villes de Province où l’espace commercial n’est pas l’enjeu d’une dynamique suffisante. Le sujet est peu documenté et chacune de ces façades, si la devanture ne porte plus de nom, reste une énigme. À défaut, on lira avec intérêt la synthèse d’un ouvrage sur le sujet des boutiques du XIXe siècle.
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Ensuite, l’on revient par Ciernat, dont la chapelle, désacralisée, est demeure privée. On ne peut de ce fait plus, hélas, parcourir son joli environnement en terrasses.
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Plus loin vers le Sud-Est, le château de Poncenat. Demeure privée. Ne se visite pas.
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Sur le bord du chemin qui va du château au moulin, on peut encore voir d’anciens fours à chaux, appuyés au relief du terrain. Leur état apparemment peu dégradé justifierait quelques travaux de conservation pour garder visible ce patrimoine artisanal totalement lié à la nature géologique du lieu (présence dans le sol de roche calcaire excellente pour produire la chaux).
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Bientôt le soleil couchant et le ciel se pare de nuances de couleur allant des gris-bleus au roses.
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Du pied du château à son moulin, le cours de la rivière, le Valençon, a été dévié dans un bief, c’est très classique, d’une longueur de 800 m et large de 4 à 10 m suivant les endroits, c-à-d accumulant une grande quantité d’eau et formant une sorte de canal, c’est moins courant. La construction de ce canal surélevé a dû demander une grande quantité de travail.
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Mélange de feuillages encore verts au premier plan et de reflets -dont silhouettes d’arbres– sur le canal au second plan.
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Le soir approche et nous devons maintenant presser le pas pour ne pas rentrer trop tard…
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Près de l’arrivée, nous subissons des bourrasques de vent portant de gros flocons de neige qui collent aux vêtements et les mouillent…
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A l’arrivée, photo de groupe sous le lampadaire municipal et la neige qui tombe dru ! ;-)))
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