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Le terme TACOT était l’appellation familière de divers trains d’intérêt local et à voie étroite du début du XXe siècle (Wikipédia). Il y en eut dans tout la France. Leur installation commença dès le début du XIXe siècle, souvent motivée par l’exploitation de mines de charbon ou de fer dont l’extraction devait être transportée facilement au loin.
Le Bourbonnais, avec les mines de Bert, de Noyant d’Allier, de Commentry, vit se mettre en place ces lignes qui complétaient en réseau local les lignes de chemins de fer d’intérêt régional ou national. Les tacots créèrent des liaisons transversales, avec leurs propres gares, souvent (un peu trop) à distance des localités desservies et son propre rythme de trafic.
L’accueil de voyageurs, mélangeant les wagons de fret et les wagons de passagers obligeait à de fréquents remodelages des rames, avec beaucoup de temps perdu. Les lignes, souvent peu rentables, subsistaient grâce au financement des collectivités locales et résistèrent peu de temps à l’essor du trafic automobile.
Elles ont fermé l’une après l’autre et il n’en subsiste que les plateformes qui portaient les voies et les bâtiments d’exploitation, gares et hangars, généralement devenus habitations privées.
C’est sur les traces de cette époque révolue -dont un œil curieux et perspicace peut trouver et apprécier les vestiges- que nous circulerons aujourd’hui, dans la recherche nostalgique de ce que fut l’ère du train local dans le Bourbonnais.
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Nous avons quitté la voie du tacot et trouvé un hangar pour nous abriter du vent frais le temps de déjeuner.
Or, là repose une jolie collection de charrettes : un moyen de déplacement peu sophistiqué mais indispensable voilà un siècle encore !
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