« St-Joseph », journée-rando à St-Éloy-les-mines (63), dim. 5 mars 2023 (40 photos)

chevalement

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C’est un pays à moutons. On en verra beaucoup pendant cette journée et quasiment pas de bovins et très peu de champs.
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Panorama lointain sur St-Éloy. La cheminée qui fume est celle de l’usine Rockwool, que l’on retrouvera à la dernière photo.
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Des touffes d’une herbe (quelle sorte ?) caractéristiques des terrains très humides.
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La même herbe, ne poussant que là où elle a assez d’eau, c-à-d bordant le ruisseau.
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Nous passons par Montaigut-en-Combrailles.
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Cette localité, aujourd’hui assez peu connue, était le lieu d’un grand château-fort sur sa butte défensive, au pied de laquelle prospérait un bourg protégé par une vaste enceinte.
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Un peu d’humour pragmatique, au bord du chemin qui mène au site de l’ancien château…
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Du château, il ne reste quasiment rien sinon quelques bases de murs et ici un puits.
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De là on a la vue sur le village situé côté Sud.
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Le village lui-même est dominé par son beffroi dont la cloche sommitale (et non celle de l’église) rythme le temps en sonnant les heures.
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Plus loin, au bord du chemin, un collecteur apparemment destiné à recueillir l’eau de pluie pour en mesurer quelque(s) paramètre(s).
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Nous passons par le village de Youx, dont voici l’église.
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La nef de l’église ne porte aucune peinture ornementale, mais le chœur est richement décoré.
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L’abside elle-même est couverte de motifs peints.
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Détail amusant : pour la vente de cierges, un tronc en forme d’angelot recueille les pièces et incline automatiquement la tête au passage de chaque pièce.
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Voilà le résultat du travail moderne de taille de haie : du boulot de cochon !
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Au fond, le village de Youx, que nous venons de traverser.
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A la faveur d’une coupe forestière, nous voyons (les usines de) Saint-Eloy, dont nous nous rapprochons.
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Nous repassons au-dessus de la voie ferrée qui menait à Clermont-Ferrand par St-Gervais d’Auvergne et Les Ancizes-Comps côté Sud et à Montluçon par Commentry, côté Nord.
Curieusement c’est dans la même configuration qu’à Noyant d’Allier, où nous étions quelques semaines auparavant (voir): côté Nord la voie est dégagée, rails et ballast bien visibles et côté Sud, tout est laissé à l’abandon et recouvert par la végétation : herbes, ronces, arbustes. Y-a t’il un étrange effet Nord / Sud dans le délaissement des voies ferrées locales ?
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Au lieu-dit Laval, petite pause au soleil. L’air s’est réchauffé et l’on est bien, tout simplement.
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Le réseau tentaculaire de desserte d’électricité utilise toutes sortes de poteaux, suivant la puissance acheminée et les distances à franchir.
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Il y eut de nombreux puits de mine dans ce secteur. Ici se trouvait le puits numéro 5 qui, comme les autres, fournissait du charbon, c-à-d de l’énergie. Mais les mines, épuisées, ont dû fermer et sont remplacées -depuis récemment- par une autre forme de production d’énergie, beaucoup plus paisible.
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ici passe la Bouble.
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Saint-Éloy-les-mines dispose d’un grand plan d’eau dont les berges sont bien aménagées pour les loisirs.
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D’ici, l’on voit bien le relief alentour, dans lequel nous avons marché pendant cette journée.
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Les jeunes pousses de saules ont une couleur jaune qu’avive la lumière dorée du soleil du soir.
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Photo de groupe sur cette belle plage qui donne envie de se baigner. Mais nous n’avions pas nos maillots…
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Herbe décorative.
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Nous arrivons au lieu du Puits Saint-Joseph, dont seul subsiste le chevalement, dernier vestige (avec quelques matériels de chantier) des houillères de Saint-Éloy. Imposant édifice d’acier, bien entretenu en souvenir de la prospère époque du charbon.
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La structure de la colonne du chevalement, vue de l’intérieur.
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Le Puits St-Joseph au temps de son exploitation la plus récente. On voit bien que le chevalement (ici à gauche) lui-même était une mince partie du dispositif extérieur de la mine. La mine elle-même, dont les galeries s’étendaient jusqu’à plus de 400 m de profondeur et étaient équipées de beaucoup de matériel pour l’extraction et la sécurité, représentait un énorme équipement technologique invisible de l’extérieur. Un peu comme un arbre dont la taille des racines est proportionnelle à celle du tronc et des branches mais n’est généralement pas visible.
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Le Puits St-Joseph, au temps de son exploitation ancienne.
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Toute l’activité minière a disparu et la vie industrielle actuelle dépend essentiellement d’une grande usine du groupe Rockwool, pour la fabrication d’isolants en laine de roche.
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