« La vallée de la Cère » week-end rando, les 8 & 9 oct. 2022, à Thiézac (15) – jour 2 – (28 photos)

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Un week-end entier dans les montagnes du Cantal…
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Jour 2 : Nous avons libéré notre hébergement et quitté Thiézac en suivant le GR400, direction la ligne de crête Sud de la vallée…
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Au bord de la route, une petite maison avec une belle toiture de lauzes.
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Nous avons quitté la zone des pâturages de fond de vallée et entrons dans l’étage forestier.
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Notre chemin passe par la Porte du Lion, vestige volcanique dont la découpe est singulière.
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Des champignons, encore des champignons, sur les arbres !
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Nous passons dans le dédale de blocs du Chaos de Casteltinet qui s’est formé voilà bien longtemps par l’effondrement d’un pan de montagne sur près d’un km de long.
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Le Chaos de Casteltinet, avec des blocs de roche de toutes tailles.
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Petit à petit nous montons et des ouvertures dans la végétation nous permettent de commencer à voir le massif.
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Beaucoup de hêtres dans ces forêts.
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Comme il fait encore frais, sortir du couvert forestier et se trouver un moment en plein soleil est bien agréable.
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Nous faisons une halte près du Buron de la Tuilières, qui se trouve sur la ligne de crête. Après un siècle (ou plus) d’usage agricole, ce fut une auberge pendant plusieurs décennies. Puis fermé, puis rouvert. Un établissement difficile à gérer car situé dans un environnement très rude notamment en hiver alors que la petite (et longue) route d’accès peut être couverte par un mètre de neige. Le devenir de ce lieu reste incertain.
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Du Buron de la Tuilière, nous nous engageons sur le chemin qui -au travers des alpages- nous mènera au Plomb du Cantal visible ici en tout petit petit, au fond, comme au bout du bout…
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Par endroits le chemin n’est plus un doux tapis d’herbe ou de terre fine mais un lit de cailloux où chaque pas doit être choisi.
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Suivant un relief ondulé, tantôt plat tantôt pentu, on monte progressivement.
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On fait la pause pique-nique à la Chapelle du Cantal : un simple enclos de pierres surmonté d’une croix en barres de lave, derniers vestiges d’une chapelle où est encore célébrée une  »messe de bergers » chaque année en juillet.
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Et c’est reparti vers le Plomb du Cantal et le Lioran…
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les immenses coulées de laves sont entaillées de vallées couvertes d’alpages -où paissent les vaches brunes du Cantal ou beige de l’Aubrac- et plus bas de forêts.
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Vue sur les pentes côté Nord, c’est-à-dire en direction du cœur du massif.
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Le chemin étant un peu partout le seul (et étroit) endroit plat, les vaches peuvent trouver agréable de s’y poser. On traverse alors en douceur, surtout lorsqu’elles ont des veaux. Mais elles ont l’habitude de voir passer des marcheurs et ne sont pas farouches.
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Elles sont si belles, dans cet environnement grandiose, que l’on ne peut négliger de prendre le temps de les admirer et photographier.
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Certaines de leurs bouses ont une forme bien particulière. Un distingué coprologue pourrait sans doute nous en parler d’une manière édifiante, mais nous n’en avons pas rencontré ce jour-là.
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Nous approchons du Plomb du Cantal, C’est la petite bosse visible ici à gauche.
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Photo de groupe au sommet du Plomb, alors que souffle un fort vent (mais il ne fait pas froid). Manque juste Iuliia qui se restaure.
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Ensuite, nous descendons vers la station du Lioran en suivant les pistes de ski.
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A l’approche du col, nous retrouvons une végétation plus abondante et verdoyante.
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Voilà la station, avec nos véhicules sur le parking : la boucle sera bouclée d’un beau parcours de deux jours dans la montagne, avec beaucoup de vues magnifiques et de sensations fortes et exaltantes.
21 km avec 1300 m de dénivelé chacun des deux jours.
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