« Le Grün de Chignore », journée-rando à Vollore-ville, dim. 6 mars 2022 (46 photos)

Auteur : Luc Catégorie : Randonnées

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Grand beau temps froid au départ. Nous allons monter à 1060 m et notre élévation va compenser le réchauffement dû au soleil et à peu de vent. Mais d’abord, un petit tour dans la village…
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Une fontaine, désactivée pendant l’hiver, dans le mur d’une maison.
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Vollore-ville est un village à la longue histoire et l’on y trouve bien des éléments architecturaux rappelant les riches heures d’autrefois dans cette localité.
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Un très beau calvaire en pierre sombre et dure de Volvic.
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Une borne milliaire, juste à l’extérieur du bourg et au bord de la route D7 qui mène à Vollore-Montagne.
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Le Grûn de Chignore est là-haut. On le voit d’assez loin en arrivant et c’est une montagne imposante.
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Toute la matinée sera consacrée à une looongue montée…
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Dans la forêt, des chemins superbes au sol pavé et par endroits bordés de murets. Il faut dire qu’ici, la pierre ne manque pas.
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C’était extraordinaire de voir ce pavement de chemin qui grimpe dans la montagne.
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Ici le chemin franchit un ruisseau…
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Une bachasse (abreuvoir) nous rappelle que ces lieux, suite à déforestation, ont sans doute été des lieux d’élevage bovin sur pâturages. Et puis, à partir du milieu du XIXe siècle, la révolution industrielle a fait descendre dans les villes des milliers de paysans pauvres et la montagne s’est désertifiée et la forêt a repris ses droits…
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En cours de montée, un promontoire d’où l’on a une belle vue vers le Nord : là-bas au fond à droite, très certainement le Puy Snidre, voisin du Montoncel qui est juste au-delà de la limite de l’image.
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Maison ancienne assez délabrée mais avec de beaux éléments, à Rochemulet.
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Façade de grange, à Rochemulet.
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Notre chemin nous fait parcourir la Forêt Domaniale d’Ayguebonne.
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Il faut le reflet sombre des arbres pour révéler le relief étrange du fond d’une flaque dans le chemin.
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Un arbre couché au sol est la proie d’un grand nombre de d’insectes xylophages.
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Ici les reliefs de ce qui dût être un départ de branche.
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Par endroits le pierrier, substance intime du massif, est bien visible au bord du chemin.
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Ce lieu, qui n’est pas le sommet-même du Grün, est marqué comme point-de-vue sur la carte IGN, mais il n’est ni pratique ni bien orienté. Juste à côté, une plateforme où l’on peut s’arrêter pique-niquer à l’abri du vent, comme nous le fîmes.
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Après le déjeuner, on reprend le tour de la montagne pour aller trouver le chemin qui monte à son sommet…
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Voilà le sommet, avec effet de pierrier jusqu’en haut : c’est vraiment un sacré tas de cailloux ! Presque le Nemrud Dag. Mais ici pas de tombeau légendaire ni de sculptures monumentale, juste la rude nature.
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Très beau panorama à 360 degrés. Ici vers le N-NO.
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Une plaque pleine de témoignages.
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C’est notre tour de dire « Nous aussi, on est venus là ! » Ce lieu est vraiment très bien et nous étions une bonne équipe.
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Certains arbres sont entièrement couverts, habillés, de lichen.
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Le talus bordant le chemin n’est pas l’endroit le plus confortable pour déployer ses raines !
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Et toujours, ces chemins bordés de murs fait de tas de pierres…
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Ici, à la redescente, côté Sud-Ouest, de nouveau un chemin pavé.
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Mais la journée avance et nous voici revenir à Vollore.
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Le soleil ayant tourné, éclaire très différemment qu’au matin le sommet du Grün de Chignore. Et l’on voit beaucoup mieux les zones non-boisées car couvertes de pierriers. Elle représentent une part importante des pentes proches du sommet.
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Nous approchons le village, quelques maisons déjà et un détail intéressant : l’orifice du bas, suivi d’un tunnel presque vertical n’était pas -d’après Patrick, notre spécialiste- destiné au charbon ou au bois pour le chauffage, mais pour les patates.
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Sur une façade ancienne du centre du village, de beaux modillons finement sculptés pour soutenir la corniche sur laquelle repose le mur de l’étage supérieur avec un léger décrochement.
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On peut voir quelques belles clés de voute de porches.
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Plusieurs maisons ont une génoise à 4 rangs, ce qui est généralement un maximum.
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Nous passons à nouveau près de l’église.
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Le bourg était en travaux, avec notamment la réfection des chaussées. Des calades de plusieurs sortes donnent de beaux reliefs : ici, pierres brutes en haut et galets sciés en bas.
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Autour du centre du village, les maisons ont des jardins entourés de hauts murs et entre lesquels courent des passages…
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Malgré les apparences, ceci n’est pas une impasse : on ressort au bout à gauche…
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Et voilà, notre circuit de 24,5 km / 890 m+ est terminé et nous avons pu voir beaucoup de choses intéressantes, autant de patrimoine naturel que bâti.
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