« Pont Clavel », journée-rando à Châtel-Montagne, dim. 5 déc. 2021 (37 photos)

Auteur : Luc Catégorie : Randonnées

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Du fait des conditions météo annoncées (froid et humide, neige probable) le parcours a été changé : on ne va pas à Pont Clavel, on en part, enfin presque, afin d’être dans Châtel, quelque-part au chaud, pour le déjeuner. Après moins de 10 minutes de marche une averse arrive… On s’équipe pour la pluie en pensant que ça pourrait effectivement durer la journée… Mais après 10 autres minutes ça s’arrête et l’on ne verra plus ni pluie ni neige de la journée…
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Du fait des conditions météo annoncées très médiocres (froides et humides) le parcours a été changé in extremis : on ne va pas à Pont Clavel, on en part. Enfin presque. Le temps d'y descendre -on ne marche pas depuis dix minutes- et une averse assez forte nous frappe... On s'arrête, on s'équipe, et l'on repart...
La journée nous sera, une fois encore, assez clémente, bien qu’à divers moment de gros nuages gris foncé semblaient vouloir nous apporter de l’eau…
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Nous voilà donc à Pont Clavel en tenue de grenouille… mais le cœur joyeux !
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A Pont Clavel, les véhicules ne franchissent plus…
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La Besbre est gonflée par les récentes pluies.
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Comme une rose posée sur un tronc couché.
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On voit bien un peu de neige sur les hauteurs, mais nous n’en foulerons pas ni n’en recevrons aucun flocon sur le coin du bonnet.
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On arrive à Moutet par le haut. De la se voient les deux maisons à balcon de bois; l’ancienne au fond et la récente devant.
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On franchit le ruisseau sur l’un de ces beaux ponts monolithes, dont on peut voir une dizaine dans le massif.
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Châtel-Montagne. En haut du mauvais chemin en raidillon qui nous mène au village, on débouche brusquement sur la proue du vaisseau de pierre qui nous éclate l’émotion de son étrave bulbeuse.
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La nef est magnifique, comme un élan vers les nues. Du porche on distingue la lumière rose, chaude, sanguine, qui règne dans le chœur par l’effet des vitraux qui l’éclairent.
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L’art roman dans sa splendeur, où la pureté magnifie le rythme.
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Le chevet, avec son déambulatoire, est le temple par lui-même, où s’accomplit le rite et où se déploie la rose de l’âme.
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De là, par un étrange contraste augmenté par la photographie, la nef parait baignée, elle, d’une lueur bleutée, marine.
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Après avoir mangé à l’abri du porche de côté, assis sur les banc de pierre, comme des pèlerins… ou des caquetantes, nous repartons en parcourant la rue-maîtresse du village, à ce moment-là complétement alanguie.
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Ce banc de pierre me rappelle, par son ornementation en mosaïque, le matériel urbain que je vis il y a peu à Palavas…
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Après être descendus jusqu’à la Besbre, puis l’avoir longée et vu le mouvement rapide et nerveux de ses flots bruns, on remontera tout en haut de l’autre côté, bien sûr.
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À Charnant un jeune chien est venu droit sur nous… en toute amitié. Adriana et lui, tous deux habillés en noir et blanc, se sont fait la fête… Alors il nous suivi, gambadant alentour avec joie et l’on a dû finir par le chasser de la voix et du geste pour qu’il reparte chez lui dans son ordinaire et ne nous suive pas loin dans les bois.
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Un dernier regard sur les environs de Châtel, avec Charnant au premier plan.
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Il n’y eu personne dans notre petit groupe pour savoir si ce champignon et tous les semblables qui l’entouraient étaient comestibles. Au moins les aura-t’on ainsi laissés sur place…
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Écorce de bouleau
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De l’ajonc fleuri (ulex, de son vrai nom !!) en décembre : voilà qui nous a laissés perplexes.
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