Petit temps frais et très brumeux, ce 18 novembre. Nous sommes 4 pour nous promener dans ces collines qui forment le lointain prolongement de la Montagne Bourbonnaise. Au-delà, plus au nord et à l’est, la plaine de la Loire. Une récente journée de neige, lourde et collante, a cassé beaucoup de branches et même les chênes ne résistent pas, dans ces cas-là. Certains chemins s’en trouvent très encombrés et, remontant l’ancienne voie du tacot en direction du Donjon, nous devons par endroits enjamber, contourner, zigzaguer…
Nous passons près du château des Prureaux, encore nimbé de brume…
Plus loin de grands pâturages, avec des vaches dispersées dans un décor extrêmement calme, où le moindre bruit s’entend de loin. Notre passage surprend.
Celle-ci est dans le chemin et semble d’abord défendre farouchement son veau, blotti derrière elle. Nous cherchons – et trouverons – comment la contourner prudemment. Mais avant, elle se tourne vers le bloc de sel et nous l’entendons distinctement le croquer !
La fine équipe, avant la séparation : Françoise et moi laissons là Jean et Daniel partir faire le circuit de 36 km, qui les fera rentrer à la nuit tombante.
