« La Chabanne », journée rando à Ferrièreres/Sichon, dim. 23 janv. 2022 (38 photos)

Auteur : Luc Catégorie : Randonnées

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C’est parti. le départ est un peu difficile car il fait froid et l’on voit bien les têtes rentrées dans les épaules et les cols ! ! ! Là, ça rigole pas trop. Mais comme toute la première heure se fera en montée, on sera vite réchauffé.e.s. ;-))
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Sur la place, l’auberge et sa devanture qui ne laisse pas indifférent.e.
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Bientôt, on passe les 700 m et l’on atteint le niveau où la neige n’a pas vraiment fondu au cours de la semaine.
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Les chasseurs aussi sont de sortie et leurs chiens, impatients d’aller courir.
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Vers 800 m l’air est plus froid et brumeux. A droite, la masse du Grand Roc que notre chemin, suivant ici le GR 463, contourne par les côté Nord.
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Par un temps modérément glacial, là où coule une source, le sol n’est pas gelé.
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Petite pause.
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Franchie la crête, nous basculons du côté de la vallée de la Besbre. On ne les voit pas encore du fait de la brume qui se dissipera plus tard, mais les Monts de la Madelaine sont là-bas en face.
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Sur le côté du chemin, un beau bloc de granit avec de grosses inclusions. On lira avec intérêt la différence entre granit et granite et les affaires de roches plutoniques…
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On approche de La Chabanne, dont on voit maintenant le clocher et quelques maisons.
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Mais il nous faut d’abord franchir la (rivière) Besbre, à l’aller près de Moulin Voir.
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Nous passons par (le hameau de) Chaudagne. L’on peut y voir une des rares maisons à balcon encore existantes en Montagne Bourbonnaise (alors qu’il en reste beaucoup plus tout près de là, dans le département de la Loire .
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Belle bête !
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On monte de Chaudagne vers La Chabanne. En arrière-plan, on peut voir la crête que l’on a franchie pour venir de la vallée du Sichon et qui nous attend pour le chemin du retour.
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La Chabanne, petit village de montagne, est perché sur un promontoire, bien exposé au soleil du midi et du soir. Nous avons pris le casse-croûte installés comme des lézards sur le côté Sud ensoleillé de l’église et c’était agréable : on même a pu se prélasser un peu avant de repartir : un vrai luxe en hiver !
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L’on doit d’abord redescendre franchir la Besbre, et pour aller trouver le Pont de La Presle, aller jusqu’au hameau de Lallias par un beau chemin tout en virages.
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Là-bas en face, la longue crête Nord-Sud du Chemin de La Ligue qui va en 10 km du (bourg du) Mayet-de-Montagne jusqu’au Col du Beaulouis.
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Dans la hêtraie, des ruisseaux descendent en chantant la vie.
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Ici un autre ruisseau, que l’on peut franchir par l’un de ces charmants petits ponts de pierre dont on peut voir tout au plus une dizaine dans tout le massif.
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À Lallias, sans doute l’ouverture vers la maison d’un four à pain aujourd’hui détruit. Question pierre, tout est granite.
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Sur le sol bitumé, l’humidité a formés des dessins que les empreintes de nos pas ont agréments de quelques points…
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Après la Besbre, sur un pont, c’est un de ses affluents, le Sulore, que l’on franchit au gré des appuis émergents que l’on peut trouver dans le ruisseau.
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1h15 de montée pour revenir à la crête qui nous sépare de la vallée du Sichon.
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Avant de rentrer dans la forêt, un dernier regard sur ce que nous quittons : là-bas, au fond, les Monts de la Madeleine avec -à droite- le site de La Loge des Gardes. On discerne le village de La Chabanne au-dessus du hameau de premier plan.
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Nous sommes revenus à l’étage (légèrement) enneigé et nous avons maintenant le soleil presque de face Belle ambiance.
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Début de redescente vers Ferrières.
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Dans les descentes, il y a aussi de petites remontées…
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La violette est une fleur précoce, de sortie d’hiver. Ici nos premières, à Mounier Bas, 700 m d’altitude, bien exposée au Sud.
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Les façades des maisons anciennes non rénovées racontent leur passé. Celle-ci construite en 1899 avec, à gauche de la porte, des éléments de deux générations d’alimentation électrique.
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Voilà, c’est fini, on a fait nos 25 km / 1000 m sur de très beaux chemins et par un temps brumeux le matin mais ensoleillé ensuite. Il est temps de se déchausser et retourner dans la vie  »normale ». 😉
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