« Les Fades », journée rando aux Ancizes-Comps, dim. 16 janv. 2022 (39 photos)

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Le lac lui-même est encore dans l’ombre des reliefs environnants.
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9h00 du mat’, à la mi-janvier : par temps clair, il fait froid : -5 à -6° C et ça  »pique » un peu. Par chance, le parking de départ est au soleil…
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Un bref passage le long de l’eau avant de remonter dans les hauteurs… où brille déjà le soleil !
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En un lieu perdu au milieu de la forêt, un source connue depuis longtemps et qui fit même l’objet d’une petite exploitation.
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Singularité sur le pied d’un énorme tilleul.
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Ce barrage est du type  »barrage-poids », donc constitué non d’une voûte, mais d’un énorme empilement de pierre.
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Comme un animal en train de brouter, un tronc bloqué dans une anfractuosité du mur attend que le niveau de l’eau remonte et le libère.
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Et juste à côté, le fameux Viaduc des Fades, construit en 1889.
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Il a fallu lancer le tablier au-dessus-du vide pour aller reposer sur le sommet des piles. Un acte risqué du fait du porte-à-faux temporaire important et qui suppose que la structure du tablier soit autoporteuse. Une technique alors révolutionnaire par rapport à plus de deux mille ans de construction traditionnelle sur forme-moule en bois (retirée ensuite) et qui est aujourd’hui devenue totalement banale et indispensable pour les grands ouvrages.
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La construction métallique a permis de révolutionner les formes des ponts, avec une structure beaucoup plus fine et plus élancée.
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Là où la pierre subsiste c-à-d sur les piles, l’on fit encore référence au style du passé, comme avec ces modillons qui soutiennent la corniche, et en-dessous (à gauche) ce blason portant la date de construction.
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Les hautes piles de pierres donnent chacune un remarquable exemple d’ingénierie traditionnelle.
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Photo de pont avec silhouette de groupe. ;-)))
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On approche de Comps.
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L’église Notre-Dame de Comps, des XIe et XIIIe siècles : près de mille ans qu’elle est là !
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Le porche est assez ouvragé, avec trois voûtes enchâssées. La corniche qui le surplombe est soutenue par de jolis modillons et encadrées de deux gargouilles à motif de tête humaine.
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Dans l’entrée, une cloche désaffectée, dans un support. Fêlée et donc inutilisable, elle a été déposée en 1969, lors des travaux de réfection de la toiture.
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Nous sommes à 22 km au Nord-Ouest du Puy-de-Dôme, visible à certains moment du parcours.
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Fin d’après-midi : le soleil baisse et l’ombre revient doucement sur le lac…
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Nous sommes revenus au point de départ -où il fait temporairement beaucoup moins froid- après un parcours de 24 km / 720m+ / IBP = 83.
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