»La vallée des rouets », journée-rando à Thiers, dim. 25 juillet (26 photos)

Auteur : Luc Catégorie : Randonnées

Certains jours, tout est un peu compliqué… Il faut alors faire preuve d’adaptabilité. Il y a des choses que l’on peut changer, mais souvent la solution prioritaire et de se changer soi-même, du moins ses projets… Cette journée à Thiers a été marquée par pas mal d’imprévus, mais au final ce fut quand même une belle journée de randonnée…

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Départ du centre de Thiers, pour visiter un peu la ville avant d’aller s’égayer dans la verdure.
Une ville construite sur une forte pente et donc faite de niveau multiples, avec des effets de terrasses et reliés par des escaliers et des rues assez pentues…

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Le circuit a donc été tracé pour nous promener d’abord un peu dans ce qui ressemble un peu à un dédale de rues étroites,
avec des maisons anciennes, pour descendre progressivement mais pas trop vite vers le fond de vallée.

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On le voit mal ici, mais ce ne sont là qu’escaliers successifs.

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Par endroits aussi des passages en corniche…

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Porte sur le côté nord de l’église Saint-Jean. A noter les deux statues manquantes, de chaque côté de l’ouverture.

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Enfin, nous atteignons le fond… où se trouve ici ce qui fut l’origine de toute richesse : la puissante, la vive, la torrentueuse Durolle,
dont l’eau anima tant de moulins dont l’énergie était nécessaire à la fabrication des couteaux.

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La Durolle est toujours aussi impétueuse; les ateliers aussi sont ont toujours là, mais eux sont vides et silencieux.

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Corniches, passages, recoins, muets, passerelles, impasses,…

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La  »roue par en-dessous », dont les pales trouvait toujours de l’eau au fond du bief, même quand le débit était faible,
alors qu’un versement par dessus aurait pu être insuffisant en été lors des périodes d’étiage.

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En bas de la ville, proche de la rivière, dans le quartier de l’Orangerie, l’église abbatiale de Saint-Symphorien du Moutier,
près d’un petit château, bâti au XVIIIe siècle sur ce qui subsistait du Palais abbatial du Moutier.

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C’est près de là que monte un petit chemin raide et, peu entretenu, assez ravagé par les récentes pluies abondantes… Les choses sérieuses commencent.

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Sur le haut le chemin devient impraticable, mais faute d’une alternative, nous le suivrons jusqu’au bout.

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Ensuite, on atteint la  »montagne » où les chemins sont nombreux et très variés dans leur style…

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… avec par endroits de sérieuses pentes à monter…

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… ou à descendre…

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Un peu plus loin dans le couvert forestier, un champignon que l’on commence à voir dans un nombre toujours plus grands de lieux : Anthurus Archeri.
Une bizarrerie venue des antipodes et qui semble apprécier notre climat et nos sols. Pour en savoir plus, voir aussi cette page, par exemple.

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Depuis la rando du 18 juillet à St-Genès-Champanelle, nous savons reconnaître que cette vache est une ferrandaise et plus particulièrement de type  »bregniée »
(flancs colorés, bande blanche sur le dos, du nez à la queue, mouchetures sur les joues et près des yeux). Beau spécimen. ;-))

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Façade cadran solaire, une bonne publicité sur la maison d’un gnomoniste cadranier.

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Si vous souhaitez installer un cadran solaire chez vous, voici une adresse…

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La vallée des rouets étant interdite à la visite, on ne brava pas l’interdiction et le parcours passa par la hauteur, nous donnant des vues sur la ville de Thiers
du côté du pont de Seychalles.

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Une publicité murale qui doit dater d’avant-guerre… On y voit l’image d’un couteau,  »l’Alpin », qui ressemble fort à l’Opinel.

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Du pont de Seychalles, on voit encore des bâtiments qui rappellent la belle époque industrielle et artisanale de la ville.

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A peine avions nous franchi le pont de Seychalles pour entrer dans la rue Durolle, qu’une forte averse s’abattit sur nous… Malgré les vêtements de pluie,
l’intensité de la douche nous fait prendre illico refuge dans les entrées d’immeuble et attendre l’embellie… qui ne tardit pas.

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