»Le sentier des crocos », petite rando à St-Germain-des-f. le 22 avril (28 photos)

Auteur : Luc Catégorie : Randonnées

Une randonnée de pont à pont : de celui de Saint-Germain-des-fossés à celui de Billy… et puis retour au stade, d’où nous sommes partis. Le temps est idéal : beau mais pas trop chaud, avec du vent de un beau ciel, plein de cumulo-nimbus.

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Juste après le départ du stade de St-Germain, nous passons devant le dépôt de matériaux Jalicot.

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Certains arbres ont une forme complexe…

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Le pont de St-Germain,enfin ici son double qui est ferroviaire.

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La rivière Allier

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Seraient-ce les dents des crocos ?

Mais, d’abord, à quoi rime cette histoire de crocos ?

Imaginez : avec le réchauffement climatique et la propension de l’humain à faire des c..neries, on peut penser qu’il y aura des crocos dans l’Allier, d’ici un siècle maximum, parce que des aquariophiles ou des scientifiques les y auront relâchés par erreur ou pour s’en débarrasser discrètement, et qu’il y survivront parce qu’il fera alors suffisamment chaud. Il sera alors beaucoup moins prudent de se promener sur les berges…

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Après le franchissement du pont, retour au niveau de la rive.

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Sur le chemin qui longe la rivière, rive gauche.

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Sur cette vue aérienne se mêlent deux causes de motifs circulaires : d’abord la trace des anciens méandres -le lit de la rivière ayant beaucoup bougé au fil du temps- et l’impact des système d’irrigation, à déplacement circulaire. Les chemins et (petites) routes se conforment à ces courbes.

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Le château de Gerbe

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Près du pont de Billy un mur de palplanches barre les 3/4 du lit de la rivière. Pourquoi ?? En période de crue l’eau monte et passe par dessus.

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Le pont de Billy

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Nous contournons les boires. Les batraciens chantent alors à tue-tête.

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Une boire, près de étangs Jalicot mais sans aucune utilisation, est en grande partie recouverte d’une plante invasive : l’azolla filliculoïde.

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Voilà l’azolla vu de plus près…

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Et d’encore plus près. En fait, la  »chose » prospère sur une sorte de couche visqueuse noire qui contribue grandement à empêcher toute lumière de pénétrer en-dessous : c’est la mort garantie de toutes formes de vie. L’azolla est une tueuse silencieuse.

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Une petite falaise nous montre des millions d’années de sédimentation, ensuite creusée par la rivière… aujourd’hui bien plus basse. Nous avons partout autour de nous les traces d’événements géologiques infiniment plus longs que l’histoire de l’Humanité.

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Les herbes dansent dans le vent

Et nous qui les voyons en passant

Soyons reconnaissants

D’être libres et présents

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