« Montcurie », Rando Santé® à Jenzat, mardi 4 janv. 2022 (30 photos)

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Jenzat est un village où prospéra la lutherie au XVIIIe et XIXe siècles, essentiellement dédiée à la facture de vielles à roue. Il reste aujourd’hui peu de chose de cette activité, sinon quelques artisans, un musée et des noms de rues qui rappellent aux visiteurs du village certains certains des meilleurs luthiers de l’époque. [Curieusement] beaucoup d’entre eux étaient prénommés Gilbert.
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Le territoire du village comporte à l’Ouest une grande zone collinaire aux sols rocheux et couverts de forêt. Mais le reste, ouvert sur la Limagne, plat vers la Sioule ou vallonné, est couvert de champs en culture intensive.
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Une meule en granit pour le broyage du grain. Pas de minoterie à Jenzat, mais à Saint-Germain-de-Salles, sa voisine, juste de l’autre côté de la Sioule.
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Dans les coteaux calcaires au Sud du village eut lieu une exploitation de la roche (pour en faire de la chaux), comme il s’en fait encore à Gannat.
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De ces coteaux Sud, au site nommé Montcurie, on a une vue intéressante sur tout le village, blotti entre la Sioule et le pied de la côte. Au fond, à droite, on discerne les silos blancs de la minoterie de St-Germain-de-Salles.
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En lisière de forêt, une maisonnette des champs tombe lentement en ruine au milieu d’un pré lui-même réduit à une friche.
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Une source, au bord de la route de Mazerier. Venait-on autrefois y faire boire les chevaux et les bœufs qui peinaient à remonter dans la côte ? La cavité, fraiche et sombre est colonisée par une variété de fougère qui aime cet environnement, sur base rocheuse : la scolopendre. On le voit, elle prospère LÀ -dedans- et nulle part autour !
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Parfois, les chats peu farouches viennent vers nous pour glaner des câlins.
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Après un dernier petit détour par le Bois des Balais, on revient en ville, paradis des artéfacts…
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Un beau colombier tronconique, désaffecté, juste à côté du cimetière.
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Caprices de décoration en forme de pampilles stylisées. Une touche d’art déco qui permet de dater la maison (années ’20)…
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Évocation du passé fameux du village -qui est toujours considéré comme  »capitale mondiale de la vielle à roue »- avec cette statue, dans un square au bord de la route D42.
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Le village compte deux châteaux (d’un troisième, antérieur, il ne reste qu’une tour) voisins autour d’un parc avec jardins à la française. Celui-ci est du XVe siècle.
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Et celui-là du XVIIIe.
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La grille du portail monumental est de belle facture.
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L’église Saint-Martin
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C’est une  »église peinte ». Ses voûtes sont couvertes de motifs décoratifs…
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Là où des travaux de restauration ont été pratiqués, on mesure quelle force colorée avaient alors ces décors.
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Mais, plus fort encore, les voutes de la nef constituent un extraordinaire  »album de bandes dessinées » !
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C’est un trésor culturel que ces illustrations qui furent peintes au XVe siècle pour raconter / enseigner l’histoire sainte aux croyants qui venaient prier .
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Et voilà, on passe près du chevet de l’église -dont on voit bien comment il a été fortement rehaussé au fil du temps- et puis l’on arrive au lieu de départ et c’est terminé pour aujourd’hui.
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