»Volcans nord », journée rando à Volvic le 14 mars 2021 (45 photos)

Ce dimanche 14 mars, l’hiver n’est pas fini, surtout sur les sommets des volcans d’Auvergne. Nous allons en avoir un fort ressenti en parcourant quelques sommets des puys situés au Nord de la route D941 et de Vulcania. Passant plusieurs fois du calme confortable de la forêt -dans les fonds et les cols- à la brutalité du vent glacial sur les espaces découverts des sommets. Mais ces sensations contrastées ont renforcé notre émerveillement devant le spectacle des lieux. Une journée forte en sensations, car nous ne sommes pas venus seulement faire du sport mais ressentir intensément cet environnement dans lequel nous nous glissons pour quelques heures.
.
.

< < < ARTICLE PRÉCÉDENT ——————- ACCUEIL DU BLOG ———————- ARTICLE SUIVANT > > >
.
.

Nous quittons le Col de la Nugère et déjà là, à 880 m d’altitude, nous avons un peu de neige au sol. Tout étant plus joli avec de la neige, la journée s’annonce intéressante.



Encore une pancarte progressivement  »mangée » par l’arbre sur lequel elle a été fixée.



Plus on monte, plus la neige est présente. Logique.





La forêt est belle et certains arbres sont plus spéctaculaires que d’autres.



Le sommet du Puy de Jume est de plus en plus envahi de végétation, réduisant les possibilités de vues au loin. Outre le fait, ce jour, qu’une certaine brume réduit la visibilité.



Vue vers le Nord-Ouest depuis le Puy de Jume.







La redescente est plus délicate.





Vue vers le Sud depuis le sommet du Puy de la Coquille.







Quand nous redescendons, nous retrouvons une couche de neige plus mince.









Un bel arbre en arrivant au Puy des Gouttes





Panorama vers le Sud depuis le Puy des Gouttes.



Quand nous sommes sur un sommet, nous sommes exposés à une vent assez fort qui rend le froid plus  »piquant ». Toute la matinée se passera ainsi à être tantôt dans le couvert protecteur de la forêt tantôt dans la rudesse du vent glacial qui rend assez relatif le bonheur d’être là avec des panoramas magnifiques.



Finalement nous atteignons la grotte du Grand Sarcoui. Elle est désormais fermée et nous ne nous y réfugierons pas pour le temps du déjeuner. Mais ce côté de la montagne est orienté au Sud-Est, c’est-à-dire que nous y sommes à l’abri du vent et réchauffés par les rayons du soleil qui apparaît en de belles éclaircies.



Donc on s’installe : les chacun.e trouve sa place dans les replis rocheux qui bordent l’entrée de la grotte. Et la relative douceur de l’air permettra même de flâner un peu avant de repartir…



L’ascension du Grand Sarcoui n’étant pas possible, avant de quitter le secteur nous gravissons le Puy des Goules par ‘ubac, c-à-d la face orientée au Nord, donc moins ensoleillée et plus froide.



Le Puy des Goules est un volcan de modeste taille comparé à certains de ses voisins. Il a toutefois le mérite de présenter une forme bien typique de ce que l’on imagine pour un  »volcan » : un cratère en creux avec son arête quasi-circulaire autour. Sur la zone de passage l’herbe est érodée au point de largement laisser voir le sol rouge brique sous-jacent. Des arbrisseaux à la pousse contrariée par les vents s’accrochent à la partie extérieure du cratère.



Le Puy des Goules est un bon point de vue sur le reste de la chaîne. Vaut le détour.



On voit ici en premier plan l’intérieur du cratère du Puy des Goules et derrière le Puy de Côme à droite et le Puy-de-Dôme à gauche.



Bon endroit pour une photo de groupe, sinon que l’on a le vent froid en plein nez et donc l’air un peu contractés…



On fait le tour du cratère avant de redescendre.



Une futaie d’arbustes (noisetiers ?) occupe la partie Ouest du cratère.



Le sol, réchauffé à cette heure par le soleil dans les espaces exposés, y est complétement dégelé en surface. Partout où la terre est nue, comme ici dans le chemin, c’est très glissant et chaque pas doit être contrôlé.



Dans le chemin étroit de redescente, nous croisons un homme avec deux chevaux… ceux-ci encombrent le passage. Ils sont beaux et agréable à voir mais l’étroitesse des lieux rend le croisement un peu délicat parce qu’ils sont un peu nerveux. Venir promener des chevaux dans un tel endroit un dimanche (bcp de promeneurs) parait une aberration.





Nous sommes revenus au petit col qui sépare le Puy des Goules et le Grand Sarcoui. Et là nous voyons bien le contraste entre les deux versants : l’ADRET, face au Sud et donc ensoleillé, sur lequel il n’y a plus du tout de neige, et l’UBAC, face au Nord et donc peu ensoleillé, dont le sol est encore enneigé.





Iuliia se fabrique une paire de bâtons de marche 100 % naturel. Cela demande un peu de temps d’essayages…





Les voitures sont là-bas, quelque-part, au fond…













< < < ARTICLE PRÉCÉDENT ——————- ACCUEIL DU BLOG ———————- ARTICLE SUIVANT > > >